mardi 28 août 2012

Le dessin de nu

En ce qui concerne le dessin de nu, je n'ai , jusqu'à maintenant, jamais fait appel à un modele.

Il est évidement possible de louer les services de manequins spécialisés ou de s'inscrire à des cours avec modele. Il y a aussi moyen de se procurer des ouvrages de poses en librairie ou sur le net. Certains sites proposent même leurs ouvrages en libre téléchargement. Dans ce cas là , le niveau de résolution est assez bas, mais les poses restent largement exploitables, au moins pour débuter.

Il existe aussi des revues sur la peinture et le dessin dont on peut aussi s'inspirer ou utiliser les modèles.

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Ce que je décris ci-après n'est pas forcément la méthode académique pour apprendre, mais elle est le fruit d'un apprentissage en autodidacte tout comme les autres section de ce blog, et j'immagine qu'avec l'expérience et la pratique, ma technique évolura encore...du moins je l'espère !

Je debute par une esquisse légère au 2H.


NB : Pour ces dessins là, je n'ai hélas pas fait de photos intermédiaires pour décomposer la réalisation. Je tacherais pour le prochain post de faire un complément à celui-ci pour l'illustrer.


Dans le cas d'un corps entier, je trace l'esquisse générale à partir d'une dimension remarquable. Par exemple, je mesure au crayon la largeur du tronc, et la reporte un certain nombre de fois sur la longueur du sujet. (ici , par exemple, la longueur du corps est égale à peu près à 6 fois et demi la largeur du buste  ).


On peut donc partir de ces deux dimensions pour positionner les éléments remarquables ( graphiquement bien sûr !!!) du sujet.


Autre méthode : j'essaye de trouver la forme géométrique qui s'approche le plus de la silhouette :


Ici, nous avons à peu près un triangle isocèle dont la base est un petit peu plus grande que la hauteur et on remarquera que le coude, l'intersection du bras et de la cuisse gauche et le nez sont quasiment sur le trajet de la hauteur.

Les deux méthodes peuvent être employée simultanément. Et puis il y a aussi le tracé direct ! Mais là, c'est une autre histoire que je ne suis pas encore prêt à écrire.....


Bref....Une fois la géométrie d'ensemble décryptée, je procède à la mise en place des lignes et courbes qui viennent s'inscrire dans la forme géométrie globale. Enfin, je trace sur cette ossature , les contours des volumes des différents éléments qui délimitent  les "creux et bosses " composant le modèle par des formes rondes ou ovoïdes plus ou moins allongées suivant celles de la musculature.

Ces volumes permettent non seulement de créer une ossature qui sera habillée, mais aussi de redimentionner l'esquisse qu'on aurait pu mal délimitée. Ensuite je lisse les courbes entre les différents volumes pour affirmer les lignes de courbes.

Le remplissage pour donner le volume et la texture est réalisée comme pour les autres dessins en noir et blanc en partant du gris le plus clair jusqu'au plus foncé.  Pour les taches de lumière et les zones à éclaircir, elles peuvent être réalisée à la gomme mie de pain

J'estompe toujours avec les doigts. Je garde les estompes papier pour les zones étroites où je ne peux pas passer avec les doigts. J'arrive mieux à donner de la régularité et du dégradé avec la pulpe des doigts et même si c'est un peu salissant, je trouve que le résultat est toujours meilleur.
De plus je trouve que les estompes incrustent le pigment profondément  dans le papier et il est très difficile de venir effacer à la suite.


 


J'ai réalisé d'autres modèles avec d'autres techniques telles que le fusain ou la sanguine avec plus ou moins de réussite. Vous en trouverez l'illustration sur le lien Picasa du blog

Je l'aborderais une prochaine fois...

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